Études : La mastic de Chios et la santé bucco-dentaire

Selon Hérodote (484-425 av. J.-C.), la mastic de Chios était bénéfique pour l'hygiène bucco-dentaire. Dans *De Materia Medica* , Dioscoride (40-90 ap. J.-C.) mentionne que la mastic de Chios est utile pour nettoyer les dents et pour parfumer la bouche lorsqu'elle est mâchée. D'autres citations pertinentes ont été faites à l'époque ottomane et perdurent jusqu'à nos jours. Indubitablement, la mastic de Chios est essentielle pour l'hygiène bucco-dentaire en raison de son action antimicrobienne contre de nombreuses espèces bactériennes buccales. D'innombrables études ont indiqué le lien étroit entre la mastic de Chios et les effets anti-plaque, la parodontite chronique, la prévention des caries, les troubles parodontaux, le traitement de l'halitose et des maladies des gencives, ainsi que d'autres affections de la cavité buccale.

Étude 1

Watanabe et al. (1973) ont réalisé un essai contrôlé randomisé en double aveugle évaluant l'efficacité d'un dentifrice à l'huile de mastic du Chios sur la parodontite chronique, en utilisant une brosse à dents à ultrasons. Vingt-deux volontaires ont été répartis en deux groupes : un groupe expérimental (dentifrice au mastic du Chios) et un groupe placebo. Les paramètres cliniques et microbiologiques ont été mesurés au départ, à 2, 4 et 12 semaines. Le groupe Chios Mastic a montré une réduction significative de l'inflammation, du gonflement gingival, des saignements, des rougeurs et de l'accumulation de plaque par rapport au groupe placebo. Notamment, une suppression de Porphyromonas gingivalis et d'autres agents pathogènes a été observée, ce qui suggère des effets bénéfiques dans le traitement de la parodontite chronique.

Étude 2

Topitsoglou et al. (1985-1986) ont démontré que l'utilisation systématique de chewing-gum à la mastic de Chios réduisait significativement la plaque dentaire chez 10 volontaires. Un groupe a mâché du chewing-gum à la mastic de Chios pendant 10 jours, tandis que l'autre groupe mâchait un chewing-gum placebo. Le groupe ayant mâché du chewing-gum à la mastic de Chios a montré une diminution notable de la plaque microbienne, ce qui soutient son utilisation dans la prévention des caries et la santé parodontale.

Étude 3

Farella et al. (2001) ont étudié les effets d'une mastication prolongée de gomme dure (mastic de Chios) sur les muscles de la mâchoire. Quinze femmes ont mâché de la gomme dure, de la gomme molle ou ont effectué une mastication sans gomme. La douleur et la fatigue n'ont augmenté que pendant la mastication de la gomme dure, mais sont revenues à leur niveau initial dans les 10 minutes suivant la mastication, ce qui indique une récupération rapide des muscles masticateurs sans troubles de l'articulation temporo-mandibulaire.

Étude 4

Une comparaison de 6 gommes à mâcher commerciales, dont la mastic de Chios, a permis d'évaluer les propriétés rhéologiques et la réponse à la mastication chez des adultes plus jeunes et des personnes âgées. La mastic de Chios naturelle différait en termes de fluidité et de viscosité des gommes synthétiques, ce qui influençait la modulation de la mastication selon les groupes d'âge.

Étude 5

Une étude japonaise de 2003 menée sur 20 étudiants en odontologie a montré que mâcher de la gomme de mastic de Chios réduisait les colonies bactériennes dans la salive par rapport à un placebo et diminuait les indices de plaque et de gingivale sur 7 jours sans hygiène bucco-dentaire mécanique, confirmant ainsi ses effets anti-plaque.

Étude 6

En 2006, une étude turque a démontré des effets antibactériens significatifs de la mastic de Chios contre le Streptococcus mutans chez 25 personnes en bonne santé, ce qui a révélé un potentiel de prévention des caries.

Étude 7

Sterer (2006) a découvert que les extraits méthanoliques de la mastic de Chios inhibaient la croissance de Porphyromonas gingivalis , ce qui suggère un potentiel de traitement des maladies des gencives et de l'halitose.

Étude 8

Aksoy et al. (2007) ont étudié l'activité antibactérienne de la mastic de Chios contre les bactéries buccales chez des patients en orthodontie. La mastication de la gomme a significativement réduit le nombre de S. mutans , de lactobacilles et de bactéries totales par rapport au placebo, ce qui soutient la prévention des caries.

Étude 9

En 2009, une étude comparant les gommes à mâcher à la mastic de Chios et au xylitol a révélé que les deux amélioraient la reminéralisation des lésions de type carie de manière similaire.

Étude 10

Une étude de 2009 a évalué les actions biologiques de la mastic de Chios, révélant des effets antibactériens sélectifs contre les principaux agents pathogènes buccaux et des effets cytotoxiques sur les cellules leucémiques, ce qui soutient ses bienfaits pour la santé bucco-dentaire.

Étude 11

Al Mofarji et al. (2013) ont démontré que mâcher de la mastic de Chios pendant 45 minutes réduisait significativement le nombre total de bactéries buccales, y compris les staphylocoques, les Neisseria et les streptocoques buccaux.

Étude 12

Biria et al. (2014) ont évalué trois types de chewing-gums pendant 3 semaines et ont constaté que tous réduisaient le nombre de streptocoques mutans , avec des effets variables sur les lactobacilles et le pH salivaires, ce qui confirme les propriétés antiplaque de la mastic de Chios.

Étude 13

Lee et al. (2014) ont constaté que la mastic de Chios protège les kératinocytes humains contre le stress oxydatif en réduisant l'apoptose et en favorisant l'autophagie, ce qui témoigne d'une activité antioxydante.

Étude 14

Karygianni et al. (2014) ont montré que les extraits de mastic de Chios exerçaient de forts effets antimicrobiens contre les bactéries buccales, en particulier les anaérobes Gram-négatifs, ce qui suggère leur utilisation contre la parodontite.

Étude 15

Makaremi et al. (2016) ont constaté que mâcher de la mastic de Chios améliorait la stabilité de l'expansion molaire orthodontique, favorisant une fonction occlusale équilibrée et le développement dento-facial.

Étude 16

Koychev et al. (2017) ont comparé l'extrait de mastic de Chios au peroxyde d'hydrogène et à la chlorhexidine, démontrant une inhibition supérieure des agents pathogènes parodontaux et une cytotoxicité plus faible, ce qui soutient son utilisation comme agent antibactérien naturel sûr pour la prévention des maladies parodontales.

Note : La mastic de Chios est un complément alimentaire naturel aux effets bénéfiques sur la santé bucco-dentaire. Ce n’est pas un médicament et il ne doit pas se substituer à des soins dentaires professionnels.

Études : La mastic de Chios et la santé bucco-dentaire

  • Watanabe H., Hagiwara S., Fukuda M., Yuichi I., Tamura N., Suzuki M., Kawasaki D., Fukahori M. [1973] : Essai contrôlé randomisé en double aveugle sur l'utilité d'un dentifrice à base de mastic contre la parodontite lors de l'utilisation d'une brosse à dents à ultrasons. Titre du journal : Yakuri To Chiryo, 38 (10) : 915-925.
  • Topitsoglou-Themeli V., Dangalis P., Lambrou D. [1984] : La mastic de Chios et l'hygiène bucco-dentaire I : Une mesure possible pour réduire la formation de plaque microbienne. Hell. Stom. Chron., 28 : 166-170.
  • Topitsoglou-Themeli V., Kolokotronis A., Dangalis P., Lambrou D. [1985] : Chios Mastic et hygiène bucco-dentaire II : Différenciation dans la formation de la plaque microbienne. Redodontia., 2 : 56-59.
  • Farella M., Bakke M., Michelotti A., Martina R. [2001] : Effets d'une mastication prolongée de chewing-gum sur la douleur et la fatigue des muscles masticatoires humains. Eur. J. Oral Sci., 109 (2) : 81-85.
  • Anastassiadou V., Siovas S. [2002] : Modulation des rythmes de mastication en fonction des variations de la viscoélasticité des chewing-gums chez des personnes d'âges et de statuts dentaires différents. Stomatologia, 59 (1) : 39-49.
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  • Aksoy A., Duran N., Koksal F. [2006] : Effets antimicrobiens in vitro et in vivo du chewing-gum à la mastic contre Streptococcus mutans et les streptocoques mutans. Arch. Oral Biol., 51 (6) : 476-481.
  • Sterer N. [2006] : Effet antimicrobien de l'extrait méthanolique de gomme de mastic contre Porphyromonas gingivalis. J. Med. Food, 9 (2) : 290–292.
  • Aksoy A., Duran N., Toroglu S., Koksal F. [2007] : Effet à court terme du chewing-gum sur les concentrations salivaires de bactéries cariogènes chez les patients en orthodontie. Angle Orthod., 77 (1) : 124-128.
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  • Al-Mofarji T., Al-Zahid NR, Al-Hashimy EH [2013] : Effet antibactérien de la gomme de mastic sur les bactéries buccales aérobie. Iraqi Nat. J. Nurs. Spec., 26 (2) : 136-140.
  • Biria M., Eslami G., Taghipour E., Akbarzadeh Baghban A. [2014] : Effets de trois gommes à mâcher sur le nombre de streptocoques mutans, de lactobacilles et le pH de la salive. J. Dent., 11 (6) : 672-679.
  • Lee BY, Lee KH, Kim IR, Kim YH, Park HR, Park BS [2014] : L'inhibition du stress oxydatif par la mastic de Chios est associée à l'autophagie. Int. J. Oral Biol., 39 (2) : 65-73.
  • Karygianni L, Cecere M, Skaltsounis AL, Argyropoulou A, Hellwig E, Aligiannis N, Wittmer A, Al-Ahmad A. [2014] : Efficacité antimicrobienne élevée d'extraits de plantes méditerranéennes représentatives contre les micro-organismes buccaux. Biomed Res Int., 839019
  • Makaremi M, Zink K, de Brondeau F. [2016] : L'importance des forces masticatoires élevées sur la stabilité de l'expansion maxillaire. J Dentofacial Anom Orthod.,
  • Koychev S, Dommisch H, Chen H, Pischon N. [2017] : Effets antimicrobiens de l'extrait de mastic contre les agents pathogènes buccaux et parodontaux. J Periodontol., 88 : 511-517.

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